Un gabier est un matelot spécialisé dans les gréements, c’est-à-dire les nœuds et tout ce qui en dépend (montage des voiles, amarres…). A la troupe, un gabier est donc un scout qui sait faire des nœuds en tout genre, fabriquer un filet, relier deux ficelles, confectionner et réparer la drisse du staff…

 

1. Les nœuds de « base »

 

Voici quelques nœuds que chaque scout devrait connaître par cœur, ils sont utiles tout le temps :

 

- nœud de huit : grand classique, c’est un nœud dit « d’arrêt »

 

- nœud plat : il sert à rejoindre deux cordes (par exemple quand on coupe un bout de ficelle trop court, on peut le rallonger en utilisant un nœud plat)

 

- nœud de chaise : ce nœud forme une boucle qui ne coulisse pas (contrairement aux nœuds coulants). Très pratique pour faire une poignée, suspendre un objet…

 

- nœud de guide en huit : ce nœud forme également une boucle et dérive du nœud de huit. Il est résistant mais est plus difficile à dénouer que le nœud de chaise

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2. Exemple de nœuds un peu plus techniques

 

- nœud d’arrêt d’Ashley : ce nœud est le B.A-BA du nœud d’arrêt. Il a les mêmes fonctions que le nœud de huit mais il permet avec moins de cordage de faire un plus gros nœud.

 

- nœud de Simon simple : dans le même esprit que le nœud plat, il permet de rejoindre deux cordes

 

- nœud de potence : c’est un fameux nœud coulant, qui servait à pendre les condamnés à mort. Pour réaliser un collet pour piéger des animaux, le nœud coulant classique est à privilégier